Partout dans le monde, l’abeille est menacée de disparaitre.
Pesticides variés, agriculture intensive, syndrome d’effondrement des colonies, varoa destructeur, frelon asiatique, hybridation des espèces… sont une partie des fléaux causant la disparition des abeilles en France et dans le monde.

Une ruche se compose d’environ 40 000 à 60 000 abeilles ouvrières, d’une reine et de zéro à quelques centaines de mâles en fonction des saisons.

La reine est fécondée par plusieurs mâles (=faux bourbon) une seule fois au début de sa vie. C’est lors du nourrissement de la larve par de la gelée royale que se développe une sorte de “super abeille” capable de se faire féconder et régner sur la colonie. La reine est la seule femelle féconde de la colonie. Au printemps, elle est capable de pondre plus de 2 000 œufs par jour. Elle vit en moyenne 5 ans, mais reste active au sein d'une ruche environ 2 ans.

Les ouvrières sont les autres femelles de la ruche. Pour assurer la survie de la colonie, elles ont deux missions distinctes : la fabrication du miel et l’entretien de la colonie.
La fabrication du miel comprend la ventilation, la fabrication de la cire, le transfert du nectar et le butinage.
Elles doivent s’assurer du bon développement des larves et nourrir la reine et les faux-bourdons.
Pour communiquer entre elles, les abeilles se servent de danses bien particulières. Leur langage corporel est si élaboré qu’elles arrivent à communiquer aux autres ouvrières, le lieu, la quantité et la qualité des ressources présentes à plusieurs kilomètres de la ruche.
Les ouvrières suivront plusieurs phases évolutives dans leur morphologie et dans leur rôle au sein de la colonie.
Nées nourrices, ce sont elles qui vont fabriquer la gelée royale. Âgées de 10 jours, elles deviendront architectes et maçonnes en fabriquant les alvéoles de cire. Une semaine plus tard, elles se verront mutées à la récolte ainsi qu’à la défense de la ruche.
C’est après 25 jours d’un dur labeur qu’elles s’éteindront le plus souvent loin de la ruche dans un souci de protection sanitaire de la colonie.

Le miel est le résultat d’un processus chimique qui résulte des interactions entre les fleurs et les abeilles. Les fleurs secrètent du nectar pour attirer les insectes pollinisateurs. En volant de fleurs en fleurs, ils transportent des grains de pollen qui féconderont les plantes. Ainsi, c’est à partir du nectar des fleurs que tout commence...
C’est l’abeille butineuse qui collecte le nectar au creux des fleurs mellifères. Elle l’aspire et le garde dans son jabot, ou “estomac à miel”, sans le digérer. Une fois rentrée à la ruche, elle régurgite le nectar dans le jabot d’une abeille receveuse. C’est alors que la transformation chimique commence. Par un mécanisme appelé "trophallaxie", les ouvrières se régurgitent le nectar de bouche en bouche, de telle sorte que l'action des enzymes contenues dans la salive des abeilles aboutisse progressivement à la fabrication du miel. Le miel ainsi produit sera déposé au sein d'une alvéole, et lorsque l'évaporation de l'eau sera suffisante, pour éviter toute contamination, l'alvéole sera rebouchée par un opercule de cire.

En général, les apiculteurs ne prélèvent les cadres de hausse de la ruche que lorsque les alvéoles sont recouvertes à 80%.

Connu pour ses propriétés cicatrisantes, le miel, outre sa consommation alimentaire, se voit de plus en plus utilisé pour les problèmes de peau.

Elle joue un rôle capital dans le fonctionnement de la ruche car elle est fabriquée seulement entre le 5ème et le 14ème jour de l'existence des abeilles ouvrières appelées alors "nourrices".
La gelée royale est le « lait » des abeilles.
Elle a en effet pour rôle de servir de nourriture à toutes les larves de la colonie, de leur éclosion jusqu’au 3ème jour. Ensuite, elle est utilisée pour nourrir les larves destinées à devenir reines jusqu’au 5ième jour de leur existence. Cela leur assure une croissance très rapide. Enfin, elle devient la nourriture exclusive de la reine de la colonie à partir du jour où elle quitte la cellule royale jusqu’à sa mort.
Composée en majeure partie d’eau (entre 50 % et 65 %). Elle contient également en moyenne 4,5% de lipides, 14,5% de glucides et 13% de protides. La gelée royale est également riche en un acide gras particulier, l’acide (E)-10-hydroxy-2-décénoïque (10HDA). Ce composé serait ainsi responsable de la formation de l’utérus chez les larves nourries à la gelée royale. Enfin, une dernière protéine, baptisée royalactine, jouerait un rôle majeur dans la différenciation des abeilles au stade larvaire. Ainsi seules les larves nourries à la gelée royale au delà du 3ième jour de leur existence deviendront des reines.

La gelée royale est un produit aux multiples vertus, qui renforce les défenses immunitaires, retarde le vieillissement cellulaire, favorise le bien être physique et mental et réduit la fatigue. On l’utilise en cure de 4 à 6 semaines, pour soutenir le système immunitaire, en cas de fatigue ou en convalescence post-infectieuse.

 

La propolis est le résultat de plusieurs opérations : au départ, l’abeille récolte une substance résineuse et balsamique sur les bourgeons de certains arbres tels que les bouleaux, peupliers, saules, ormes, sapins, chênes, épicéas, surtout les conifères. Cette récolte a lieu aux premiers jours du printemps et de l’automne.
L’abeille récolte de petits morceaux de cette résine à l’aide de ses mandibules et les emporte dans ses corbeilles à pollen jusqu’à la ruche.
De subtiles transformations de cette résine s’opèrent alors : l’abeille produit des sécrétions qu’elle va ajouter à la résine récoltée. Les ouvrières la mélangent à leurs sécrétions salivaires et à une proportion variable de cire. C’est ainsi qu’est créée la propolis.
Pendant longtemps on l’a appelée la cire noire, mais en réalité ce sont les grecs qui lui ont donné son nom définitif qui signifie - en avant "pro" de la cité "polis" -

La propolis trouvera différents usages dans la ruche :
-ciment pour coller les différents éléments de la ruche et boucher les fissures du bois.
-Isolant thermique idéal pour maintenir une température constante pour le développement du couvain.
-Traitement antiseptique des cellules de cire avant la ponte de la reine qui se réalise ainsi dans un milieu très propre.
-Lutte biologique, en recouvrant l'intérieur de leur habitat d'une fine pellicule de cette résine, les abeilles se mettent à l'abri des maladies. De plus, tout intru tué dans la ruche sera enduit de propolis, pour éviter toute contamination.

C'est d'ailleurs pour cette dernière propriété anti-infectieuse à large spectre (anti-fongique, anti-viral, antibiotique) que nous l'utiliserons dans notre arsenal thérapeutique de "mère nature". En général, on peut dire que la propolis contient :
-résines (45-55%)
-cire et acides gras (25-35%)
-huiles essentielles et substances volatiles (10%)
-pollen (5%)
-composés organiques et minéraux (5%)

De ce fait, la propolis est particulièrement riche en flavonoïdes, polyphénols, zinc, cuivre, fer, calcium, manganèse, vitamines B1, B2, B6 et PP, vitamine C et vitamine E.

Avant toute chose, le pollen est à la base de la reproduction des plantes (les « spermatozoïdes » des fleurs). Appelé « le pain des abeilles », c’est leur principale source de protéines. Il est particulièrement important pour le couvain. Le pollen est le seul aliment des larves (alors que les abeilles adultes se nourrissent aussi de nectar et de miellat). Il permet de les amener au stade adulte.

Les butineuses sont responsables de l’approvisionnement en nourriture de la ruche. Lorsqu’elle s’envolent, c’est pour récolter soit du nectar, soit du pollen.
Dans le cas du pollen, elles effectuent des vols de fleurs en fleurs (plus de 300 par sortie) et accumulent sur leur corps les petits grains (qui se collent sur leurs poils), qu'elles agglutinent en faisant des pelotes. Lors d’une sortie, une abeille va récolter le pollen d’une seule espèce de fleur.

De retour dans la ruche, les butineuses déchargent leurs « culottes de pollen » dans les alvéoles près du couvain. Comme il existe des pollens de toutes les couleurs et que chaque abeille a visité des fleurs différentes, les cadres peuvent devenir multicolores lors des pics de floraison.

Le Pollen est un "super-aliment" : il contient 8 acides aminés essentiels et est aussi source de vitamines, de fibres et de minéraux. C’est un complément nutritionnel remarquable idéal en complément de la Gelée Royale. Il est également antioxydant et agit comme un probiotique, protecteur de la flore intestinale.

-Ballot-flurin, pionniers de l’apiculture Bio est né en 1977 au cœur des Pyrénées. Catherine Flurin et son compagnon Mr Ballot seront parmi les premiers à militer pour la pratique d’une apiculture biologique plus respectueuse des abeilles, et sans apport chimique. En 1990, la petite entreprise pyrénéenne lance ses 1ères préparations apithérapiques holistiques et en 2010 développe le Yoga des Abeilles® et la filière solidaire Apiculture DOUCE®.

-Propolia, marque créé en 1979 et issue d'une famille d’apiculteurs, pionnière d’un savoir-faire spécialisé et unique en son genre : l’extraction et la purification de la propolis. Propolia propose une large gamme de produits issus de la ruche.

-La Drôme Laboratoire : 25 ans d'expérience et d'expertise sur les plantes avec des partenaires et producteurs qui mettent les mains dans la terre et des équipes qui conçoivent et fabriquent les meilleures formules.